Nom : Schiutto
Prénom : Volny
Age : 24 ans
Race : humain
Classe : voleur
Occupation : instructeur/voleur
Arme : couteaux équilibrés (utilisable au lancer ou au corps à corps)
Description Physique :
Volny n'a pas l'habitude de se montrer, préférant jouer de sa couleur particulièrement sombre pour se fondre dans la nuit. Toutefois vous pourrez peut-être l'observer un jour de soleil sur un muret ou un toit, profitant d'un rare moment de détente et de la chaleur du soleil dans une position grotesque. Les jeux d'ombre que la lumière formerait avec ses muscles saillant sans être toutefois hyper-développés révèlerai ses traits peu commun. Il porte le plus souvent des vêtements légers et sombres, froissés et souvent de seconde mains. De taille moyenne (1m70) il est svelte et agile.
Description Mentale :
Si Volny a passé les quinze premières années de sa vie entre besogne ingrate et compagnon de jeu pour le fils orphelin de son bienfaiteur (Théodore, un noble parent éloigné) qui l'a recueilli, il passe maintenant son temps à trouver de nouvelles arnaques, développant petit à petit un esprit tortueux. Joueur, fainéant et sournois, il devint à 20 ans un voleur accompli après un dur entrainement qu'il s'était infligé. Théodore l'avait vivement encouragé dans cette voie, lui qui connaissait des personnes dans le recèle et en profitait pour diminuer ses rivaux. Volny a souvent vu la face la plus sombre des cités, à savoir les rivalités mesquines poussées à l'extrême entre nobles assoiffés de pouvoir n'ayant que peu d'estime pour leur propre race. Il n'éprouve donc aucun remord à blesser ces amours propres nombrilistes, d'autant plus qu'il aide ainsi la personne à qui il doit tout. Il consacre parfois des jours entier à s'entrainer au lancer de couteaux tout en faisant discutant avec Elric, le fils de Théodore, l'instruisant sur de nombreuses choses qu'il considère essentielles. Il lui est arrivé une ou deux fois de devoir mettre hors de combat un garde lors d'une missions particulièrement coriace. N'ayant jamais tué personne, Volny a toujours opté jusque là pour une approche discrète par derrière suivit d'un bon coup sur le crane de sa cible lorsqu'il ne pouvait faire autrement.
Famille (facultatif) :
Volny a été séparé de sa famille très jeunes dans des circonstances mystérieuses. Il ne se souvient que très vaguement de sa mère. Seul son parent Théodore et le fils Elric de ce dernier, à qui il doit apprendre les bases de toutes choses, comptent pour lui.
Lieu de départ : Venarie
Test RP :
Elric avait bien grandi depuis qu'il le connaissait. Il faudrait bientôt qu'il lui trouve des personnes plus compétentes que lui pour qu'il puisse prendre la succession de Théodore. Hier il fêtait ses 10 ans et une modeste réception avait eu lieu. Elric n'avait fait aucun faux pas qu'une personne de son age et de son rang n'aurait fait et Volny en tirait une douce satisfaction.
Toutefois Elric lui avait avoué aujourd'hui des sentiments étranges. Le gamin ne comprenait pas pourquoi les chimères était des esclaves. Volny avait formé son élève en lui apprenant à s'interroger sur tout, pensant que c'était le meilleur moyen qu'il apprenne par lui même autant que par ses enseignements.
Il avait passé une partie de l'après midi à lui expliquer comment ils avaient été créé et qu'il était donc logique qu'ils les servent mais Elric affichait toujours une moue pensive lorsque la chimère de Théodore était venue et lui avait tendu un billet. Un lieu, un objet. Le billet mourut dans l'âtre.
- "Nous continuerons cette conversation un autre jour. Ton père m'envoie faire une course. Je te propose de mettre tes questions par écrit pour voir si tu progresses."
Un sourire en coin se dessina sur les lèvres de Volny alors que le visage de son élève se décomposait. Il connaissait bien Elric. Le petit avait tellement envie de se faire oublier qu'il ne posa aucune question sur la course et s'éclipsa maladroitement.
Volny vérifia son matériel dans sa chambre avant de sortir repérer les lieux. Il ne pouvait agir au grand jour sans risque mais les patrouilles n'étaient pas moins dangereuses la nuit avec le couvre feu. Il se devait d'inspecter minutieusement le chemin qu'il emprunterait sans toutefois attirer l'attention avec une attitude suspecte afin de déceler les cachettes successives qui lui permettraient d'évoluer jusqu'à sa cible.
Cette fois Théodore voulait taper fort. Il s'en prenait à son rival direct qui s'était porté acquéreur d'un tableau rare et déclamait tellement qu'il l'offrait à la fille d'un certain haut que même Volny en avait entendu parler au marcher. Ce haut dignitaire en question était forcément un autre rival potentiel. La tension qui en découlerait permettrait sans doute à Théodore de mener à bien quelque négociation au détriment de ces deux hommes.
Ne s'attardant pas plus que nécessaire dans les rues de Véranie, Volny revint par le marché peu avant que les marchands ne commencent à remballer leurs étales. Il en profita pour faire les courses imaginaires, glanant quelques objets sans grands intérêts et deux nouvelles plumes pour son élève dans une boutique non loin.
Sur le chemin du retour, le soleil se couchait et il s'engouffra dans une ruelle sinueuse qu'il avait repéré à l'allée. Il se camoufla entre les caisses et les tonneaux vides et y attendit deux bonnes heures avant de sortir à pas de loup dans les ténèbres lorsqu'il fut certain qu'aucune patrouille n'était à proximité.
Cette nuit promettait d'être longue.